Hana arriva le matin suivant à Bunhild. Le voyage avait été rapide pour une petite fée mais assez fatiguant. Tobihi, habitué à voler des heures et des heures, lui était en pleine forme. Elle avait reprit sa taille humaine en entrant à Bunhild. Elle passa devant la vitrine d'un marchand d'arme et s'y arrêta.
-Wahaaaa! Mais je n’aurais jamais assez d'argent pour m'acheter tout le matériel qu'il me faut!
Elle décida donc de se trouver un petit boulot qui lui permettrait de s'équiper comme le lui avait demandé Idril. Le patron apprécia son enthousiasme et fut généreux lorsqu’il lui paya ses services.
"Avec ça je vais pouvoir m'équiper!" pensa-t-elle joyeusement.
Elle remercia le patron puis se rendit chez le marchand d'arme. Lorsqu'elle entra dans la boutique, elle jeta un œil: il y avait dans cette boutique bon nombre d’armes et de boucliers en fer et acier mais l'épée qui retient son attention avait une lame de couleur orange. Elle demanda au marchand de quoi elle était faite et si elle lui conviendrait. Le marchand lui répondit que la lame était faite à partir d'un matériel qu'on ne trouvait qu'à Bunhild que l’on appelait la « roche ardente » et qui avait la capacité de s’enflammer lors d’un combat si celui qui la maniait maîtrisait les flammes, qu’elle était légère et maniable. Il lui dit également qu’elle portait le nom de Kure qui signifiait « soleil couchant » à cause de sa lame orange. Elle paya l’épée et partie en la portant sur son dos.
Elle se dirigea ensuite vers un des nombreux haras de Bunhild. Il y avait beaucoup de chevaux : des noirs, des blancs, des marrons, des gris, certains avait la robe tacheté, d’autres les yeux rouges, d’autres encore avait des signes distinctifs sur la tête (des marques ou les crins d’une autre couleur que la couleur de leur poils). Elle alla trouver le propriétaire du haras, et lui demanda conseil. Lorsqu’elle repartie elle avait acheté un cheval noirs aux yeux rouges qu’elle avait appelé « Eclipse ». L’homme lui avait dit qu’il était très endurant, de nature fougueuse mais qu’il était obéissant.
Ses achats terminés elle alla se reposer à l’auberge. Le lendemain matin, elle paya l’aubergiste, mis son épée sur son dos et parti récupérer son cheval qu’elle avait laissé au haras pour la nuit. Elle le monta et parti rapidement vers son lieu de rendez-vous, là où Idril et elle devait se revoir.